samedi 24 juillet 2010

MELODY NELSON, Serge Gainsbourg '71

Gainsbourg, musicien jazz apprécié de lui même devint gainsbarre par tabac brun, ricard et ses gouttes de sueur qui ne ramenaient rien. C'est à Londres qu'il a commencé à rendre lisible son parchemin. '71, défèrlente rythm'&blues et la jeune Jane Birkin. Un album hommage et conceptuel pour une icône de pucelle. Mixité jazz-rock dans un ciel bleu clair, prenant lieu dans une chambre d'hôtel, situé sur la ligne de Tottenham. Un voyage en Melody dans le cargo culte de l'amour convoyant un nouveau départ.
Lorsque une naïveté blessée de sincérité noie ses poumons de fumée noire et d'alcool distillée d'un 7eme ciel artificiel, la cigarette est la meilleure amie du solitaire. Gainsbarre assassina Serge, ses lyriques étouffèrent ses poèmes, se soucier de la beauté était marre. Personne ne reconnaissait son âme et l'état de son art. Autant se laisser crever en chantant du cul en un langage brutal du blizzard.

vendredi 23 juillet 2010

METAL MACHINE MUSIC, Lou Reed 1975

White Light White Heat en fix à l'heroine dans les succulants temps du Velvet Underground, ouvrirent les portes a A Perfect Day de son premier album solo, Walk On the Wild Side. Des titres tubes, représentant Lou Reed tel qu'il était à des périodes de sa vie, en phase d'un changement tel un Gainsbourg devenant Gainsbar. L'album Metal Machine Music déplace mes omoplates à chacune de ses écoutes. J'en rajoute une couche, sa première écoute n'étant pas forcée d'être la meilleure.
4 faces, 4 morceaux. Complète destructuration de l'habitude. Baptème insomniaque de la contre-façon d'un univers bannit de raison. Subtile symphonie en bruits de machines, Lou Reed est docteur des déflagrations du coeur. Metal Machine Music est à écouter en boucle avant de se transférer à la panique. Unique exemplaire sonor d'un monde d'ondes et d'antennes capté par le transistor d'une chambre détruite par la réalité de l'incompréhension.
Un état d'âme et un esprit différent encèrclent la composition de cet Autre album.