vendredi 23 mars 2012

Session

La traversée du désert, le mirage d'une oasis, un soleil ardent, un délire ...

lundi 19 septembre 2011

DIEU SEUL LE SAIT

Des jours passés dans les secrets de la musique concrète, abstraite, contemporaine. Soudain dans un café mon coeur s'évade. Je n'avais pas ressenti ceci depuis Tabula Rasa d'Arvo Part: Rachmaninoff, piano concerto n°2. Depuis si longtemps, je cherche les mots pour décrire cette émotion, Byron Janis (pianiste) a trouvé et en a même fait une histoire. Ca doit faire cinq heures maintenant; j'aime tellement ce qu'il a dit que je garde tout pour moi et les accroche au pic le plus haut du monde.
A présent j'écoute Ten Years After Recorded Live et le blues d'Alvin Lee entretient
la bûche brûlant dans mon sein.

mardi 9 août 2011

ORGASMES DE BLUES

Orgasmes de blues je vous prêche, prend le train vous accompagnant en enfer, me retrouve à des carrefours où je vend mon âme. Dans les tourments je vois les lumières du bateau luisant sur les mers du fin fond de la nuit.

Blues, inspiration profonde scrutant l'ennui et détournant le présent je suis dans tes plaines. Dans le royaume où mon âme n'est plus la même, nos âmes pénétrées dans leurs idées et leurs personnalités.
Blues, tu invoques les difficultés de la vie pour en ressortir le meilleur.
Blues, tu épaules l'immortelle solitude par une porte d'acier séparant la nature et un monde à côté.
Blues, blues, blues ...

dimanche 10 juillet 2011

THE ROOTS OF ACID JAZZ, Impulse -1996

L'âme du jazz et sa musique abreuve le rythme et la liberté de sa poésie. Les racines de l'éternité s'écoutent, se lisent à travers les numéros de cette compil'. Une telle passion s'évapore de ce disque qui tourne à une vitesse sans pareil. Stolen Moments d'Oliver Nelson est extrait d'un grand album de jazz: The Blues And The Abstract Truth avec Bill Evans, Eric Dolphy, Freddy Hubbard.
The Roots Of Acid Jazz est fourni des interprètes de nos humeurs, des contre temps des atmosphères. D'un souffle Hank Jones, Keith Jarett ou Sonny Rollins libèrent l'univers.
Certains prédécesseurs ont vu la lumière avant l'heure, Gillepsie, Quincy Jones, Coleman Hawkins ou encore Pharoah Sanders qui adresse un Karma ('69) dans lequel toutes les racines de la musique se rejoignent, incarné dans le morceau #12.

vendredi 11 mars 2011

ARVO PÄRT - cataclysme et création

D'une chapelle à la promenade de nos ennuis, les symphonies d'Arvo Pärt aiguillent les bonnes directions. Les prières qu'il pose en musique nous rappelle ne pas être seuls, que nous marchions dans un champs ou soyons sur l'île de notre destin. Des tourbillons stomacales effacent les tourments des peines qui rugissent dans nos entrailles.
TABLA RASA ... une apocalypse afin de tout recommencer, des ondes courent dans les airs, marquent leur pas dans la neige, repèrent leur route de notes orphelines tombées d'une symphonie fuyant le long d'une partition psychotique. Des larmes dégringolent dans chacune des âmes mélodiques de ses morceaux. Sa musique est la voix qui voyage et se cache derrière cataclysmes et créations.

mercredi 13 octobre 2010

1983 ... (A Merman I Should Turn To Be)-Jimi Hendrix, Electric Ladyland

1983 ... Naufrage d'une symphonie liturgique, envol des anges au royaume fantastique. S'explore les landes nuageuses de Jimi Hendrix. A Merman I should Turn To Be : son désir est de retourner les vagues pour y devenir le roi des sirènes, enchanteur de mélodies, d'âmes de son esprit. Les cymbales de Mitchell, des plots balançant des cloches des mers sont des appels inconnus a travers l'infini. Les yeux noyés du héros electrique me font perdre pied le long des minutes où la lune tourne les marrées (Moon Turn The Tides ... gently gently away, le morceau d'après).
Je ne vois plus la jetée, je coule, mes pieds sont retenus par des démons a queue de poisson, elles me traînent par les fonds, dans le sanctuaire ou Jimi trône, sur les rochers entourés d'algues et de riffs prêtés par la voix lactée. Je n'arrive plus a respirer, plus d'oxygène et mon coeur ne cesse de battre pour appeler les bateaux voguant à la dérive ... les oiseaux ... je meurs, ne trouve plus de force pour revenir ... la face est terminée, il était un plaisir.

samedi 24 juillet 2010

MELODY NELSON, Serge Gainsbourg '71

Gainsbourg, musicien jazz apprécié de lui même devint gainsbarre par tabac brun, ricard et ses gouttes de sueur qui ne ramenaient rien. C'est à Londres qu'il a commencé à rendre lisible son parchemin. '71, défèrlente rythm'&blues et la jeune Jane Birkin. Un album hommage et conceptuel pour une icône de pucelle. Mixité jazz-rock dans un ciel bleu clair, prenant lieu dans une chambre d'hôtel, situé sur la ligne de Tottenham. Un voyage en Melody dans le cargo culte de l'amour convoyant un nouveau départ.
Lorsque une naïveté blessée de sincérité noie ses poumons de fumée noire et d'alcool distillée d'un 7eme ciel artificiel, la cigarette est la meilleure amie du solitaire. Gainsbarre assassina Serge, ses lyriques étouffèrent ses poèmes, se soucier de la beauté était marre. Personne ne reconnaissait son âme et l'état de son art. Autant se laisser crever en chantant du cul en un langage brutal du blizzard.